• Coronavirus : pendant le confinement, les films de Maryam Khakipour en clair
sur le site du Théâtre du Soleil
Une troupe de théâtre comique de Téhéran, abandonnée par le pouvoir et chassée de son théâtre, se retrouve à la rue. Jusqu’au jour où Ariane Mnouchkine leur ouvre la porte du Théâtre du Soleil. Saadi Afshar est le doyen de cette troupe qui a fait rire tant d’iraniens avant la révolution, mais dont plus personne ne veut aujourd’hui. Ils sont attendus à Paris par une femme, metteur en scène dont ils ne connaissent rien.
Prix du Panorama Français du Festival documentaire Cinéma du réel 2009. Mention spéciale du jury au Festival MaradasDoc (Iles Canaries, Espagne, nov. 2009). Prix du Festival Escales documentaires (La Rochelle, France, 2009). Mention spéciale au Comptoir du Doc (Rennes, France, 2009). Prix Hors-Frontières au Festival Traces de vies, Rencontre du film documentaire (Clermond-Ferrand, France, 2009). Prix du Conseil régional d’Auvergne (2009).
Le DVD est disponible à la librairie du Théâtre du Soleil.
« Shadi raconte l’extraordinaire voyage des acteurs iraniens à Paris à l’invitation d’Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil. Une rencontre inédite qui aboutit très vite à des incompréhensions culturelles passionnantes à suivre. Mais la force du film tient surtout à Shadi, l’actrice qui a donné son nom au documentaire. Seule jeune femme de la troupe, cette Emma Bovary de Téhéran ose rêver de liberté et questionner les relations homme/femme au sein du couple en Iran. Une résistante, que ses mésaventures personnelles – son mari la trompera après son départ pour Paris – rendent encore plus touchante. »
Jean-Baptiste Gournay, Nouvel Obs
• Avec le service culturel de la ville de Tremblay-en-France et le festival « Réparer le monde -Nos disques sont rayés #4 » — Théâtre du Rond-Point
« Pour la 4e année, le Théâtre du Rond-Point des Champs Elysées organise le festival « Nos disques sont rayés » : une série de conférences-performances pour alimenter le débat politique et citoyen sur des questions de société. Cette année, le festival a pour thème « Réparer le monde ». Dans ce cadre, les organisateurs sont venus enregistrer des témoignages de Tremblaysiens qui agissent au quotidien. Les voici dans la vidéo ci-dessous, diffusée ce soir au Théâtre du Rond-Point ! »
Mairie de Tremblay-en-France – Facebook 4 février 2020
• Avec les élèves de 4e année en scénographie de l’école Hourdé sous la direction de Rodolfo Natale : 11 projets de décor et de costumes pour la pièce « Embrasse-moi sur ta tombe »
Présentation des projets des étudiants à l’équipe du spectacle et à celle du Théâtre du Rond-Point
« Embrasse-moi sur ta tombe est un texte qui parle de la famille, mais aussi de radicalisation et de notre société touchée par les événements sociaux politiques. Suite à la lecture du texte nous avons tout de suite retenu la notion de déséquilibre dans l’histoire et chez tous les personnages. Ainsi nous avons basé nos recherches de scénographie sur cette instabilité. »
Maëlle et Leah, étudiantes 4e année en scénographie, Ecole Hourdé décembre 2019
• Avec le service culturel de la ville de Tremblay-en-France et le festival « Nos disques sont rayés #3 » — Théâtre du Rond-Point
« Nous avons très rapidement oublié la caméra qui tournait. Ils nous posaient des questions et nous laissaient répondre, ou plutôt débattre entre nous », racontre Nadra. Cette Tremblaysienne a pris part récemment – avec d’autres femmes qui fréquentent régulièrement la maison de quartier du Vert-Galant – au tournage d’un petit documentaire. Avec, aux manettes, Jean-Daniel Magnin, le concepteur du festival intitulé « Nos disques sont rayés », qui s’est tenu en février au théâtre du Rond-Point à Paris. La troisième édition de ce festival citoyen des périphéries urbaines proposait quinze jours de débats, performances et conférences « pour renverser notre vision sur la banlieue, les marges, les territoires ».
Et chaque soir, des extraits du documentaire mettant en scène les « dames de Tremblay » étaient projetés, avant des spectacles qui mobilisaient artistes, activistes, écrivains et autres penseurs. (…)
On y parle aussi discriminations, quand Soraya, l’une des animatrices de la maison de quartier, raconte qu’on lui avait demandé de changer son prénom alors qu’elle travaillait dans un salon de coiffure parisien. « J’aime beaucoup débattre : on nous a donné cette opportunité et nous l’avons saisie. » fait valoir Nadra.
« J’ai été frappée par l’intelligence de leur analyse et leur liberté de parole, même si beaucoup d’entre elles apparaissent résignées, parce qu’elles savent que les choses ne vont pas changer », souligne Maryam Khakipour, la compagne de Jean-Daniel Magnin qui a également dirigé le tournage.
Journal de Tremblay-en-France – Daniel Georges février 2019
Les Tremblaysiennes de la maison de quartier du Vert-Galant au théâtre du Rond-Point à Paris.
© Guillaume Clément – Ville de Tremblay-en-France
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